Face à un horizon professionnel qui ne nous correspond plus, le bilan de compétences surgit comme une échappée lumineuse. Cette quête de sens, parsemée d’interrogations et d’appréhensions, peut devenir le tremplin d’une vie épanouie. Comment transformer cette introspection en atouts concrets pour affronter le marché du travail ? Plongez avec nous dans les profondeurs du bilan de compétences, ce voyage initiatique vers soi-même qui vous mènera peut-être vers des horizons professionnels insoupçonnés.
Choisir le bon moment pour faire un bilan de compétences
Faire un bilan de compétences, c’est un peu comme prendre un rendez-vous avec soi-même pour faire le point. C’est une démarche assez personnelle qui demande de la disponibilité mentale et émotionnelle. Si vous êtes submergé par votre quotidien ou que vous traversez des moments compliqués, l’efficacité de ce bilan pourrait en être affectée. Il faut donc saisir le bon moment, celui où vous sentez un réel besoin de changement ou lorsque des questions sur votre carrière commencent à se faire trop insistantes.
Côté pratique, certains moments sont plus propices pour entamer cette démarche. Par exemple, lors des périodes de calme au boulot ou juste avant une éventuelle fin de contrat. Ce temps d’accalmie est précieux pour réfléchir à votre parcours sans la pression des deadlines ou des projets en cours. Celui qui se précipite dans un bilan de compétences entre deux réunions risque de passer à côté de réflexions essentielles.
Identifier ses réelles aspirations professionnelles
C’est un aspect tellement crucial mais bien souvent négligé. Avant même de se lancer dans un bilan de compétences, il faut déjà commencer par écouter ce que dit notre petit cœur.
Qu’est-ce qu’on aime vraiment faire ? Quelles sont les activités qui nous font vibrer, même en dehors du contexte professionnel ? Le risque, en négligeant cette étape, c’est de se retrouver à poursuivre une voie qui ne nous convient pas.
Et là, pas besoin de compliquer les choses : des listes, des tableaux, ou même un petit carnet de notes pour y jeter tout ce qui nous passe par la tête, des passions aux hobbies. En faisant cela, vous pourrez y voir plus clair et déterminer quelles sont les réelles motivations qui vous poussent dans votre vie pro. Sans cette sincérité avec soi-même, un bilan de compétences peut vite se transformer en un simple exercice administratif sans âme.
Se faire accompagner par le bon professionnel
Parce que ce n’est pas évident de faire le tri dans ses idées tout seul, trouver un bon conseiller pour vous guider c’est comme tomber sur une pépite. Prenez le temps de choisir un professionnel qui saura vous écouter, vous comprendre, et qui est reconnu pour son expertise dans le domaine du bilan de compétences. Jetez un œil aux avis, aux recommandations. Et surtout, assurez-vous que le feeling passe bien, parce que vous allez devoir vous ouvrir à cette personne.
L’accompagnement, ce n’est pas juste une question de compétences, c’est aussi une affaire de confiance et de relation humaine. Un bon conseiller, c’est quelqu’un qui saura vous mettre face à vos contradictions sans pour autant vous juger. Il ou elle vous aidera à y voir plus clair dans vos ambitions et à défricher le terrain pour trouver votre voie. Sans cet accompagnement personnalisé, on peut se sentir un peu perdu face à l’apparente montagne que peut représenter une réorientation professionnelle.
Réaliser un bilan de compétences approfondi
Le bilan de compétences, ce n’est pas un sprint, c’est un marathon. Vous allez devoir passer en revue vos expériences pro, vos formations, mais aussi vos compétences qui ne sont pas toujours évidentes à identifier. Là, l’objectif c’est de ne pas survoler les choses. C’est important de prendre son temps pour analyser chaque compétence et voir comment elle peut être transférée dans un autre contexte professionnel, ou comment elle pourrait être valorisée.
Il est essentiel de se pencher aussi sur ce que l’on appelle les compétences transversales, ces petites choses qui semblent anodines mais qui sont des atouts majeurs.
- Savoir communiquer,
- savoir être à l’écoute,
- être capable de résoudre des problèmes,
Toutes ces compétences là, elles vont jouer un grand rôle dans votre réorientation. Alors, on plonge dans le détail, on découvre des atouts qu’on ne soupçonnait même pas, et ça, ça peut carrément changer la donne pour la suite.
Planifier et agir en conséquence
Bon, c’est beau de rêver à sa nouvelle vie professionnelle, mais à un moment, il faut passer à l’action aussi. Passons à la phase de planification concrète. Ce qu’il vous faut, c’est un plan d’action précis :
- quels sont les obstacles ?
- quelles formations envisager ?
- quelles sont les étapes à franchir pour atteindre votre nouvel objectif professionnel ?
Agir, ça veut dire aussi être prêt à sortir de sa zone de confort, à networker, à se former, à postuler, à aller vers l’inconnu. C’est toute une aventure qui commence et il faut être prêt à se jeter à l’eau. Parfois, ça fait flipper, c’est sûr, mais c’est aussi ça, prendre en main sa carrière et sa vie. N’attendez pas que les opportunités frappent à votre porte – allez les chercher.